Après cinq jours et demi de traversée, nous voilà arrivés à Hobart, ce lundi 31 janvier. La fin du voyage a été plutôt tranquille, comparativement aux premiers jours. Certes l’Astrolabe roulait toujours beaucoup, mais c’était supportable et je pouvais aller sur le pont, monter à la passerelle ou lire un peu.
Lundi après-midi, à peine avions nous commencé a apercevoir les côtes tasmaniennes depuis le bateau, que déjà beaucoup sortaient leurs portables et que des sonneries résonnaient à droite ou à gauche… Diable, la civilisation nous rattrape bien vite !
En arrivant à Hobart, des dizaines de dauphins se sont mis à suivre le bateau et à jouer dans les vagues, faisant de magnifiques sauts. Plutôt sympa comme arrivée…
Pour la réelle arrivée, le service de quarantaine constituait notre seul comité d’accueil. J’étais presque envieuse des australiens qui voyageaient avec nous, et qui étaient attendus impatiemment par des proches. Mais bon, eux n’auront pas la chance de voyager 4 mois…
Nous avons donc posé le pied sur la terre australienne ce lundi soir, et avons tous trouvé que ça bougeait beaucoup… A s’en donner mal au cœur. Et oui, après les joies du mal de mer, les délices du mal de terre. Heureusement, ça devrait vite disparaître !
La première chose qui m’a frappée en arrivant, ce fut de sentir l’odeur de la nature, avant même que le bateau arrive à quai… Quelle bonne odeur, qui ravive foule de souvenirs… Une fois en balade (en groupe évidemment, difficile de se séparer comme ça après avoir vécu côte à côte toute la traversée) dans la ville, des surprises nous attendent à chaque coin de rue… Oh, un parcmètre ! Un chien ! Tiens, c’est ça la nouvelle mode ? Attention, ici il y a des routes et des voitures qui arrivent vite, pas seulement des Muskeg ou Kass qui avancent au pas… Un enfant !!! Les parents ont dû nous trouver bizarres, à tous dévisager le bambin comme un extra-terrestre…
Ensuite, l’angoisse de chacun devant le distributeur d’argent… Ma carte va-t-elle fonctionner ? Est-ce que je me rappelle bien de mon code ? Et puis le dur retour à la réalité : ici, quand on mange au restaurant ou qu’on boit une bière, il faut payer. Dingue, non ?
Ce matin, j’ai dit au revoir à mes camarades qui repartent directement chez eux. Ils sont contents de rentrer, je suis un peu triste de les quitter. Encore un petit morceau de DDU qui s’éloigne…
Au programme maintenant, un mois de balade en Tasmanie, avant de prendre le chemin de l’Australie continentale. Pour l’instant il fait tout gris et il pleut (oh, de la pluie ! Je préférais la neige…), mais nul doute que ça va s’améliorer dans les jours à venir… Et il fait tellement chaud et humide que je me croirais à Hong Kong… Bon en réalité il doit faire dans les 15-20°C, mais je trouve que c’est très chaud quand-même !
Je vais essayer de continuer à donner quelques nouvelles dans les mois à venir, quand un cyber café croisera mon chemin… Pour les inconditionnels de DDU, je vous propose de basculer sur le blog de Françoise, qui prend ma suite : http://chroniquesantarctiques.blogspot.com/
Merci à tous les fidèles lecteurs qui ont suivi mes pérégrinations en Terre Adélie, vos petits messages ou courriers ont égayé mon quotidien :) !
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Et oui la roue tourne... et la terre aussi, ça va mieux ce mal de terre?
RépondreSupprimerC'est avec émotion que je lis ton arrivée en Tasmanie, fini les photos de l'Antarctique qui m'ont fait rêvée plus d'une année.
Profitez bien de ces 4 mois de découverte de l'Australie et à bientôt en France.
Bisous
PJ, phil et Lily